Les commentaires des joueurs sur la partie:

Eric VAN PEE : Allemagne

Jean Marc KEVELAER : Russie

Ce fut une partie courte dans la durée, mais 16 tours ont été joués tout de même. Merci à Pierre-Luc pour avoir imprimé ce rythme même si ce fut un peu dur à tenir parfois.

Cette victoire s'est construite grâce à une alliance forte à l'est contre un groupe à l'ouest qui semblait désuni. C'est en tout cas ce qui laissait sous entendre vu de l'extérieur.

Je pense que cette partie avait de forte chance de continuer après élimination de la France et de l'Italie : continuer sur une partie à 3. Mais, j'avais plus de chance de gagner en 1908 que plus tard car humainement je n'aurais pas pu choisir entre Eric ou Julien comme partenaire dans la suite du jeu tant je les apprécie l'un comme l'autre. J'ai donc fait le choix de jouer seul et de profiter de la meilleure opportunité pour réussir.

Voici le récit de la partie vu de la Russie.

1901

Je me retrouve à la tête de la Russie (mon premier choix) avec laquelle je n'ai jamais joué. Je tente un contact auprès de tous les joueurs excepté l'Italie (je n'avais aucune inspiration pour une entrée en matière).

Je n'obtiens aucune réponse de la France, ni de l'Angleterre.
J'entre directement en contact avec la Turquie avec pour but de construire une base solide avec lui. Il me propose une alliance (secrète dans un premier temps) contre l'Autriche. C'est de bonne guerre et j'accepte.
L'Autriche me propose une alliance contre la Turquie que j'accepte par principe mais sans trop me mouiller pour obtenir la Roumanie.

L'Allemagne fait un appel public à des candidats pour construire une alliance et aller jusqu'au bout. Séduit par son discourt, je lui réponds dans la foulée et accepte sa proposition sans trop savoir quels étaient les autres partenaires potentiels qui ont répondus. Je ne souhaitais cependant pas qu'il fasse alliance avec l'Autriche ou l'Angleterre car cela me bloquerait toute possibilité de conquête. Aussi je préférais ne pas affronter l'Allemagne en début de partie, cela aurait trop profité à l'Angleterre et à la France.

N'ayant pas de réponse de l'Angleterre et voyant que ces mouvements étaient plus antiallemand et nordiste qu'anti français, je décide de prendre la Suède avec l'accord de l'Allemagne en vue d'une prise de la Norvège et un blocage anti-anglais.

Au printemps l'Italie semble être hostile à l'Autriche mais à l'automne, la prise de la Serbie par l'Italie me confirme une alliance Italo-autrichienne. Je décide enfin de contacter l'Italie pour tester mes informations et essayer de vérifier la bonne volonté de l'Autriche à mon égard. Fin 1901, une proposition d'alliance à trois est sur la table pour éliminer la Turquie. J'accepte la proposition pour servir d'informateur à la Turquie.

1902

Les informations obtenues auprès de l'Autriche servent à l'alliance Russie-Turquie pour surprendre l'Italie et l'Autriche dans les Balkans. Une promesse de non-agression est signée entre l'Allemagne et la Russie afin de garantir la neutralité de l'Allemagne dans la guerre des Balkans.
Fin 1902, j’obtiens Vienne et la Bulgarie. Aussi j'échange beaucoup de courrier avec l'Allemagne pour qu'une alliance à trois (Russie-Allemagne-Turquie) se mette en place. J'anticipe également un débarquement anglais et stoppe son avancée.

Fin 1902, j'ai déjà 8 centres et je suis conscient que ma position dominante peut m'attirer des ennuis. J'expose ma feuille de route, ma stratégie globale pour créer une alliance forte et j'accepte toutes les conditions de mes partenaires.

En face, l'Italie tente de former une alliance à 4 (Italie-Autriche-France-Angleterre). Aussi, je le crois essayer de convaincre mes alliés de se retourner contre moi.

1903

Au Nord la guerre des tranchées est déjà bien installée sur le Rhin et la Belgique. La France ne progresse plus et ne progressera d'ailleurs plus du tout La bataille fait rage aussi en Mer du Nord. La Norvège tombe entre nos mains.

Au sud une opération destiné à briser l'entente Italo-autrichienne est menée. Une fausse trahison est simulée. A la suite de cela la flotte de la mer Noire descend vers la méditerranée. Je gagne Constantinople tout en cédant la Bulgarie.

1904

Après un dur et lent combat, la Mer du Nord tombe entre les mains de l'alliance de l'Est. L'Anglais se retranche sur son île.

Dans les Balkans, l'Autriche affaiblie est éliminée. L'Italie conserve un poste à Trieste. La Turquie gagne la Serbie et j'avance à Budapest. A ce stade, je suis a 10 centres et je prends vraiment conscience que la victoire en solo est possible.

Je décide de ne pas être gourmand et d'attendre. Je laisse à mes alliés les choix tactiques. De mon côté, je leur apporte un soutiens logistique tout en participant au débat. La communication a 3 est excellente, on se comprend. Tout se passe très bien. Nous sommes surpris par la facilité avec laquelle les choses se déroulent. Nous avons même du mal à comprendre ce qui se passe en face.

1905

C'est le débarquement à Edimbourg qui sonne le début de l'invasion en Angleterre. L'Italie est repoussée sur sa péninsule.

Le Duce tente un dernier coup pour briser l'alliance de l'Est, il propose une nullité. Apres discussion, nous décidons de refuser unanimement cette proposition. J'ai été étonné de voir cette proposition votée à 5 contre 1. J’ose croire que l’Italie était isolée.

1906

Prendre l'Angleterre était une formalité. Nous avions la supériorité numérique. L'Allemagne me propose de prendre Londres. J'ai atteins 11 centres.

Au Sud, le siège de l'Italie commence. Je me rends au Piémont pour soutenir le front Belgo-rhénan.

A1907

L'encerclement de la France commence. Outre le Piémont, nous débordons en Atlantique. A l'Automne, je peux prendre potentiellement 5 centres de plus. Il m'en manquerait 2 pour espérer gagner sans appel.

1908

Au printemps, je prends le Portugal ainsi, je suis virtuellement a 12 centres. L'Italie est à genoux et devrait capituler au tour prochain. Des débarquements sont prévus à l'automne par mes alliés : en Bretagne, à Venise et à Tunis. Pour ma part je remarque que les 7 centres dont j'ai besoin sont prenables. Liverpool et la Grèce viennent de se libérer, le Danemark est tenu mais entouré de 2 unités (ou Edinbourg), la Serbie et Trieste. Il reste le cas Venise qui est censé être pris en débarquant l'armée d'Albanie. Il faudrait juste que Rom ne soutienne pas le débarquement sinon c'est un statu quo. Je propose donc un soutien avec Vie et un Rom-Tos impossible mais qui éviterait le soutien de Tos pour Mar-Pie. Au passage, je tente à tout hasard une prise de l'Espagne.

Résultat final : +7 centres en un tour pour passer de 11 à 18. Record battu en ce qui me concerne.

Enigme de la partie

Que s'est il passé entre L'Angleterre, la France, l'Italie et l'Autriche pour qu'il n'y ait pas plus coopération ? Certains coups auraient pu faire très mal à notre formation notamment dans le Nord. Je m'étonne que la Mer du Nord n'ai pas été reprise ou que la Bourgogne n'ait pas tenté de délogé la Belgique. Aussi, en fin de partie, l'Italie a effectué un Rom-Tos complètement improbable.

Je remercie tous les joueurs d'avoir été au rendez-vous toutes les semaines. De n'avoir rien lâché malgré le peu de mouvements réussis. Cette partie fut pour moi riche d'enseignement une fois de plus. Vivement la prochaine et j'espère vous retrouver tous sur une autre partie et dans d'autres circonstances.

Jean-Marc, Tsar de toutes les Russies.

Julien ANCELE : Turquie

Eric GONTIES: France

Vincent MERIOT : Italie

jouant l italien , je commence la partie sur une alliance avec l ah pour une faire une variante d entrée qui m améne en ser , malheureusemment en face une alliance a 3 russie turquie gb démarre est va tout ravager malgré toute mes tentatives envers le turc pour cassé l alliance , après la disparition de l ah me voila seul contre les 2 , donc je recule , recule et en fin de partie comme prévu le russe trahi tout le monde pour gagner seul , bravo a lui pour avoir tenue cette alliance a trois qu il la mené a la victoire seul.
moralité a diplo toute alliance profite toujours a celui qui est le plus fort

Patrick COLLARD : Angleterre

Laurent CZERWINSKI : Autriche-Hongrie