DIEN BIEN PHU

FIN de la PARTIE: NULLITE FRANCE - ITALIE - TURQUIE

 


JOUEURS
PAYS
.
JOUEURS
PAYS
Tristan DICOP

ITALIE

 

14 CENTRES

.
Jean Marc KEVELAER

ANGLETERRE

 

0 CENTRE

Yvon BRUCHER

ALLEMAGNE

 

3 CENTRES
.
Laurent CZERWINSKI

RUSSIE

 

0 CENTRE

Frédéric FERNANDEZ

TURQUIE


15 CENTRES
.
Eric GONTIES

AUTRICHE

 

0 CENTRE

Laurent BECK

FRANCE

 

2 CENTRES

.
Pierre Luc BAZIN

arbitre

 

Presse Internationale

LES COMMENTAIRES:

Yvon BRUCHER : Allemagne

Salut
Beaucoup de plaisir dans cette partie que j'aurai dominé dans sa première moitié, aidé par un français absent la première saison puis une coopération plus franche et efficace avec son successeur. Le tournant fut la construction d'une armée française à Brest à l'automne 1906. 3 flottes françaises auraient pu contenir les forces italiennes mais la diplomatie hexagonale en décida autrement en se retournant contre moi. C'est donc le principal regret de n'avoir pas su mettre fin aux armées françaises après les unités anglaises, ainsi que d'avoir pu conquérir un centre autrichien.
Voyant tout le plateau ligué contre moi, mon dernier recours fut de résister vaille que vaille au tandem franco-italien, tout en laissant quelques ouvertures à la Turquie dont j'encourageais en sous-main la victoire en solo, puisque les centres nationaux italiens étaient à sa portée, et que les forces turques ne m'avaient jamais attaqué, elles.
Le sultan n'en a finalement pas voulu et je me suis donc résigné à accepter ma défaite. C'est frustrant parce que j'aurais bien ri à voir la victoire échapper à l'Italie sur un dernier coup de poker.

Laurent CZERWINSKI : Russie

Frédéric FERNANDEZ : Turquie

Merci à tous pour cette belle partie.
C était une première pour moi et j ai pris beaucoup de plaisir, notamment dans mes échanges fréquent avec Tristan et Laurent pour venir à bout de l Allemagne de Yvon très forte après son début en fanfare. La situation en milieu de partie semblait pouvoir basculer d un côté où de l autre, et Yvon seul contre 3 était à deux doigts de l emporter. Félicitations à lui pour sa superbe partie !
Une fois l Allemagne à genoux, il nous était trop difficile Italie France Turquie de nous trahir pour une solo après tant d échanges et de confiance partagée, et la nulle a 3 nous convenait alors parfaitement pour cette première à tous les 3.
Un grand merci en particulier à Pierre-Luc pour son arbitrage parfait et son dévouement qui ont permis à cette partie de rouler tout seul !
Au grand plaisir de rejouer avec vous !
Fred pour la Turquie

Laurent BECK : France

Première partie très chouette pour un novice comme moi. D'erreurs en erreurs, de rattrapage de branche en rattrapage de branche j'ai fait du mieux que j'ai pu. C'est à dire pas grand chose puisque je termine la partie avec deux flottes.
Plusieurs fois j'ai joué en pensant envoyer mes derniers ordres.
Au final une nullité dont je suis très content car je ne pouvais espérer mieux.
Merci à tous pour ces moments très agréables. Et merci à notre arbitre Pierre-Luc pour son temps offert dans le but de réaliser ce jeu.
Laurent

Tristan DICOP : Italie

Pour ma 1ère partie de Diplo, je me retrouve en charge de l'Italie. Etant davantage un pousseur de pions qu'un diplomate, je suis plutôt dans le flou pour commencer. J'envoie donc des messages à tout le monde. Les 1ers contacts sont bons avec l'Autrichien et l'Allemand, et pas franchement cordiaux avec le Français, je décide de m'engager dans une nouvelle Triple Alliance. Sécurisé à l'Est par l'alliance avec l'Autrichien, je me tourne vers l'Ouest, avec le soutien du kaiser. Assez rapidement la France est affaiblie (malgré le changement de joueur) et je peux, malgré quelques erreurs de jeunesse, contrôler, début 1904, assez de centres (6) pour espérer pouvoir durer un peu. C'est justement en 1904 que les relations avec mes alliés se dégradent : le kaiser (qui s'est bien étendu au dépens du Russe, de l'Anglais et du Français) tente de me prendre Marseille (alors qu'il avait la possibilité d'en finir avec le Français), ce que je n'apprécie guère tandis que, tout à mon conflit contre le Français, je ne peux soutenir l'Autrichien à la peine contre le Turc, ce qui fâche l'archiduc. Progressivement notre alliance se délite donc. Je décide alors de me rapprocher du sultan (avec qui j'ai toujours gardé des contacts) et à nous deux nous faisons la conquête de l'Autriche (la Russie et l'Angleterre disparaissant à peu près au même moment). Nous décidons aussi de faire en sorte qu'il n'y ait pas plus d'un centre d'écart entre nos deux puissances (d'où des échanges de centres qui furent parfois nécessaires pour respecter cet accord). Quant au Français il profite du conflit entre le kaiser et moi pour adopter une prudente (et salvatrice) neutralité, ce qui lui permet de ne pas disparaitre. Le kaiser étant alors la puissance la plus proche de la victoire, nous décidons de mettre en place une alliance Turquie-France-Italie, dans le but d'obtenir une nullité à 3 (étant novice, je préfère cette issue à une élimination... ce qui est aussi le cas de mes deux partenaires). Vaille que vaille, malgré les tentatives allemandes, notre alliance a tenu jusqu'au bout et nous sommes parvenus à obtenir la reddition du kaiser (qui n'a rien lâché et fut rude à vaincre).
La carte finale peut laisser penser que j'aurais pu tenter de l'emporter seul... Mais le manque d'expérience (c'était ma1ère partie de Diplo), la volonté de voir si nous pouvions continuer à mener jusqu'au bout notre alliance et aussi l'incertitude quant à l'issue finale si je trahissais mes alliés (il y a eu un tour où je pouvais atteindre les 17 voire 18 centres mais ce n'était pas garanti et, si cela loupait, je risquais de me retrouver dans une situation compliquée,avec notamment des flottes turques et françaises derrière mes lignes) m'a amené à préférer la nulle plutôt que la défaite.
En tout cas, pour cette 1ère partir de Diplo, j'ai pris beaucoup de plaisir et aussi retenu quelques leçons ! Mais il y a encore beaucoup à apprendre.
Merci à Pierre-Luc pour l'avoir si bien arbitré (et aussi répondu aux questions du novice que je suis).
Merci à tous, alliés et/ou adversaires (cela a dépendu selon les périodes...). Bravo aussi pour le kaiser qui ne s'est pas laissé mourir sans se battre jusqu'au bout.
Amitiés italiennes,
Tristan

Jean Marc KEVELAER : Angleterre

Eric GONTIES : Autriche-Hongrie