DIPLO 78 - KHERSON
Fin de partie au printemps 1905

NULLITE Allemagne-Angleterre-Autriche-Russie-Turquie

JOUEUR
PAYS
.
JOUEUR
PAYS

Erik SKOG

(8 centres)

ALLEMAGNE

A BOH - TYR échec 3 vs 3
A PIE S A BOH - TYR
A MUN S A BOH - TYR
A SIL - BOH
A LVN S A VAR
F SUE H
F BAL H
A BOU H

.

Pierre-Luc BAZIN

(0 centre)

ITALIE

 

Eliminé fin Automne 1904

Raphaël ZUBER

(8 centres)

ANGLETERRE

F BAR S A NGE - STP
A NGE - STP
F NRD - MAN
F MAN - AMO
F GLI - TOS
F MOC - GLI
F AMO - MOC
F AFR S F AMO - MOC

 

.

Martin BECQUART

(2 centres)

RUSSIE

A VAR H
A STP H Délogée, retraite en FIN

Laurent BECK

(7 centres)

AUTRICHE

A MOS S A VAR (Russie)
A BUD - GAL
A UKR S A BUD - GAL
A VIE S A BUD - GAL
A TYR S A VEN
A VEN S A TYR
A TRI S A TYR

.

C. RODRIGUE

(9 centres)

TURQUIE

F TUN H
F ION S F TUN H
F ROM - MTY
F NAP S F ROM-MTY
A APU - ROM
F ÉGÉ - GRE
F SMY - ÉGÉ
A CON - BUL
A SEB S A MOS

 

Frédéric DHEULIN

(0 centre)

FRANCE

Eliminé fin Automne 1903

 

.
Xavier KROETZ

ARBITRE DEVOUE

 

Nullité à 5 (Allemagne Angleterre Autriche Russie Turquie) votée à l'unanimité. 5 suffrages exprimés sur 5 votants.

 

Commentaires de fin de partie :

 

Erik pour l'Allemagne :


Dès le départ, le Sultan prend l'initiative d'une alliance "diagonale" dirigée au départ contre le Tsar et qui rassemble le King, l'Archiduc, le Sultan et moi le Kaiser.
Les réponses aux missives envoyées aux autres souverains sont assez décevantes et confortent cette alliance naissante. Ce départ prouve s'il était besoin l'importance à accorder aux échanges diplomatiques car ceux qui ont fait l'impasse se retrouvent rapidement en difficulté.

La bonne entente, qui sera parfaite jusqu'au bout, avec le King (merci à lui) m'engage à attaquer sur deux fronts dès le premier tour : envahir la France (en lien avec l'Angleterre ) et refuser la Suède à la Russie (comme prévu par l'Alliance diagonale).
La Russie se trouve vite fragilisée et la France se défend de façon variable, parfois avec efficacité, parfois de façon incompréhensible. Sa résistance à l'automne 1902 me fait perdre le temps que je souhaitais consacrer à l'invasion de la Russie. Varsovie m'échappe ainsi au profit de l'Autriche.

Une fois la France tombée, l'éclatement de l'Alliance diagonale se rapproche à mesure que l'Italie et la Russie s'affaiblissent. Dans cette optique, et faute d'avoir pu prendre Varsovie à cause de la résistance française, je cherche à maintenir la Russie et l'allier à notre ensemble Angleterre-Allemagne pour limiter le développement de l'Autriche - Turquie. Je me rapproche également du Duce dans le même but. Et je trahis (honte à moi !) l'Archiduc, avant qu'il ne le fasse de son côté. Ses messages ambigus me convainquent de passer à l'attaque. Pardon Archiduc !

La fin de l'Italie nous projette dans une situation qui promet de se bloquer rapidement. Le seul moyen facile et rapide de déblocage étant une attaque de l'Angleterre contre moi, et même si je pense que le King me sera fidèle, je préfère accepter l'offre de l'Archiduc d'un nul,
qui me convient bien vu mon expérience (c'est ma troisième partie de diplomacy par internet).

Un grand merci aux autres joueurs, à commencer par le King Raphaël avec qui l'entente était plus que cordiale et nos complices diagonaux, Laurent et Carl avec lesquels j'ai eu beaucoup de de plaisir à échanger. Merci également à Martin, avec lequel notre relation termine mieux que lors de la partie 76. Merci aux autres, mais notre interaction a été plus limitée. Un très grand merci à notre excellent arbitre également. Merci enfin à Guy de nous permettre ces parties.

ça va ? J'ai bien remercié tout le monde ? :-)

 

Raphaël pour l'Angleterre :


Tout d'abord merci à Xavier pour son arbitrage impeccable et sa sympathie :)
Concernant la partie, celle-ci ne restera pas dans ma mémoire, ayant pour rester intéressante bien trop tôt pris un chemin très et trop linéaire vers une nulle prévisible.
En première année, les discussions vont très bon train, quoique du côté du Tsar et du président français les pigeons voyageur n'ont pas grand chose à porter. Une alliance se profile avec l'allemagne, d'autant qu'en coulisse le Sultan s'active pour fonder une alliance à quatre avec l'Autriche et nous. Cible première supposée, la russie, cible suivantes... les autres.
Fin A1901, les alliances se confirment. Russie, France et Italie semblent seules dans leur coin. Dans les tours suivants il se confirmait chaque fois un peu plus que - sauf trahison - on se dirigeait vers un duel de duos. Franco-Anglais vs Austro-Turcs. Un temps durant les discussions était de félicitations mutuelles convenues entre ces quatres, mais en coulisse chaque duo cherchait à être plus rapide que l'autre. Sultan et Archiduc cherchèrent à semer la zizanie dans mon alliance avec le Kaiser, "fallait bien qu'ils essaient", mais en vain.
Les missives avec mon allié, avec le Sultan et l'Archiduc ont eu le mérite de me divertir, car pour le reste c'était calme plat. L'Archiduc me proposa même de trahir mon allié, de prendre trois centres et de mettre le souk dans la partie, soit-disant pour mon bien, mais je n'en avais pas l'envie donc je n'ai même pas chercher à calculer des variantes pour voir où cela mènerait. Et puis, je pense que c'était juste une fourberie de sa part pour prendre le pas sur notre duo ;)
Pour le reste j'ai joué le fainéant. Je n'ai même pas essayé de relancé les tsar, président ou duce. Un seul très court message du premier de toute la partie, deux maigres pour le deuxième, plus de contact avec le dernier après P1902... quelquepart je trouvais que c'était à eux de chercher à s'en sortir, mais rien ne vint. Je trouve cela étonnant qu'ils n'aient rien essayés, mais bon la résignation semble s'être pointée très trop chez ces confrères diplomates...
Au final une nulle anticipée est signée. En théorie on avait le devoir de poursuivre quelques tours pour vérifier/officialiser la position de nulle (et faire tomber Moscou), mais personnellement l'envie n'était pas là, et ce vote de fin montre que personne ne voulait y passer plus de temps.
Au plaisir de rejouer avec vous,
Le King anglais

 

Laurent pour l'Autriche :


Partie très rapide.

Dès le début l'Italie me pousse dans les bras de la Turquie.
Avec Rome je n'ai eu aucune vrais communication, uniquement des réponses très courtes et une demande simpliste sans arguments.
Face à cela Je n'ai pas baissé les bras et j'ai écrit de long mails. Hélas je n'ai en retour que de brève réponse (quand j'en ai eu).
Rarement plus de 8 mots (après vérification le mail le plus long ne dépasse pas les 25 mots ("bonjour laurent" " A+" et " signature " compris)

Face à cette attitude peu diplomatique je suis rapidement " contraint" d'accepter la proposition clair et net du Sultan :
Lui et moi vs l'Italie et GB + ALL + AH + TU vs RU.
"Contraint" car il m'est impossible de m'engager dans une alliance sans un minimum de dialogue et j'ai eu une grande déception dan le dialogue Italo/Autrichien.
J'ai donc choisi comme allié le pays qui me semblait le plus pertinent et avec le meilleur niveau diplomatique

Je n'ai eu aucun échange avec la France qui à joué de manière peu orthodoxe. Et désolé pour Martin qui n'avait pas bcp de chance dès le début face à un 1 vs 4
Je suis content d'avoir découvert Carl à l'occasion de cette partie et d'avoir recroiser Raphael et Erik que je connaissais déjà.

Une fois que j'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé : éliminer l'Italie pour quelle ne participe pas à la nullité finale,
j'ai patiemment attendu le blocage en tentant de faire en sorte que Martin ne soit pas éliminé. Et cela pour deux raisons :
- Aider à garder en vie Martin, permettait de ne pas courir le risque du sous-nombre sur le front contre l'allemand si il était éiminé
- et ensuite car je trouve qu'il méritait de participer à cette nullité finale.

Pour terminer une grand merci à notre vénéré arbitre : pour une première c'est un arbitrage parfait :)

 

Carl pour la Turquie :


Seconde partie de Diplomatie en ligne, mais la première où je commence du début, cette fois aux commandes de la Turquie. Bien que l'option du rouleau compresseur russo-turc soit possible, j'ai toujours pensé qu'elle était plus avantageuse pour la Russie et difficilement manœuvrable pour la Turquie. Un peu comme de marcher avec un éléphant sur le dos.

Je me tourne donc vers l'Angleterre, l'Allemagne et l'Autriche à qui je fais parvenir une missive intitulée " Le problème russe " dans laquelle je plaide que l'expansion de la Russie ne peut se faire qu'à nos dépens et qu'il serait bon de travailler conjointement pour la prévenir, puis éventuellement se partager les quatre centres russes. Ainsi naît " l'alliance diagonale ". Chacun va faire sa part et le Tsar n'aura aucune chance.

Malgré des promesses faites à ce dernier, je me positionne en BUL, NOI, ARM, puis avec le concours de l'Archiduc je prends BUL et SEB et nous empêchons le Tsar de mettre la main sur ROU; le Kaiser empêchant aussi la prise de SUE. Non seulement l'expansion russe est bloquée, mais le Tsar perd un centre.

Si ce n'était que de moi, nous en aurions fini immédiatement avec la Russie, mais aucun des trois alliés ne semble aussi pressé que moi d'en finir. J'ai beau leur dire qu'un ours blessé peut être dangereux, rien n'y fait.

Au printemps 1902, le sort des Balkans est réglé, ce qui nous permet à l'Archiduc et moi de nous tourner vers l'Italie. Malheureusement pour nous, la France tombe trop tôt et sa chute coïncide avec l'arrivée des flottes anglaises en Méditerranée. Dès lors, les frontières commencent à se figer. De l'autre côté, on aimerait bien que je trahisse mon ami autrichien, mais notre alliance demeurera aussi solide que la leur jusqu'à la fin.

La chute de l'Italie sonne la fin du conflit avec une nullité à cinq; le Tsar peut se compter chanceux d'en faire partie. ;)

Un grand merci à Xavier pour l'arbitrage et toutes mes félicitations aux membres de l'alliance diagonale qui, en fin de partie, contrôlaient à eux quatre tous les centres sauf VAR. Particulièrement à l'Archiduc pour ses conseils.

Quant à vous mon cher Tsar, sans rancune j'espère. Au plaisir de faire équipe lors d'une prochaine partie!