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MACHIAVELLI : LES PORTES DU PARADIS |
1. L'Autriche
2. La France
3. Venise
4. Florence
Compte rendu de partie : Pays Autriche
Bravo donc à Jérôme, courageux arbitre de cette partie de test difficile. Ca na pas du être évident et larbitrage de la partie a été un modèle du genre.
Je vais être franc : je me suis franchement emmerdé dans cette partie et je ne me suis pas vraiment amusé.
Jy ai fait de tout mais du diplo : Rien, nada, que dalle ! ! ! discussion avec le turc, il sen va. Appel au Napolitain, rien et tape sur un français qui ne peut rien faire dautre que se défendre en lui empêchant toute possibilité, Le Florentin est trop loin et occupé, un milanais qui na fait que passer (mais jy suis un peu pour quelque chose), le pape na fait quune apparition et le vénitien qui profite à fond de la situation (mais qui est aussi un bon joueur, je dois le reconnaître).
Evidement, quand on se contente de faire du pousse pion à la napolitaine, cest plus simple quand on na personne en face. Je nai pas eu cette chance.
Cétait une partie de test mais je préfère loublier au plus vite.
Vous constaterez donc que dans mon compte rendu, il ny a pas grand place à la diplomatie ni même à la stratégie. Je nai pas beaucoup pu faire grand chose à part subir, vous aurez donc plus droit à mes impressions quà mes plans puisquils ont été réduits à néant par ce quil existe de plus dévastateur comme calamité : Les nouveaux joueurs ! ! ! !
1454
Les négociations commencent bien entre mes voisins mais léparpillement des forces du milanais me pousse très rapidement à revoir mes plans. Je défie quiconque de ne pas profiter dune telle aubaine, avec une telle province défendue seulement par une seule armée : 4 de revenu, miam ! !
Je me dis toutefois que la partie nest pas encore gagnée et quil va falloir que je persuade le français un tantinet frileux pour maider. Je ny arriverait pas seul.
1455 La carte
Le Milanais, alors quil pouvait construire nimporte où et me contre-attaquer avec des forces encore correctes avec éventuellement le soutien du vénitien se lance dans une dépense totalement suicidaire qui évidemment court-circuite mon avancée. Jai mis longtemps à men remettre car un tel coup nétait profitable, ni à moi à court terme (puisque je perdais une armée et mon avancée), ni à lui à long terme (car il serait dans limpossibilité de rembourser). Jai appris plus tard quil sagissait dune erreur dans la lecture des règles. Faute pardonnée.
Cest là que jai compris que je ne pourrais plus lemporter, la pression du vénitien, avec qui jai des relations plus que mitigées, se fait plus forte. Je tiens à préciser quà nimporte quel moment du jeu, je ne lui ai fait confiance ce qui je pense ma sauvé de nombreuses fois.
Etant pris à la gorge, je du me résoudre, bien que je répugne à de tels procédé, à me suicider aussi en lançant un emprunt " à la milanaise ".
Je tente de transiger avec le milanais pour faire une trêve quil accepte mais évidemment, ce sera dur de tenir, la confiance nest plus. Toutefois, nous avons pu progresser ensemble un peu. Je regrette maintenant de mêtre trompé de cible si tôt mais cétait trop tentant.
Evidement, un malheur narrivant jamais seul, le turc avec qui jentendais porter une partie de ma stratégie se fait de plus en plus absent.
La stratégie du napolitain deviens de plus en plus visible (mais était-ce bien la sienne ?) en même temps quincroyable. Son origine ne trompera personne : attaquer le français alors quil a encore un adversaire à coté de lui, à qui cela pouvait-il profiter ? Je pense quil a du recevoir nos nombreux mails davertissement mais je soupçonne que sa boite aux lettres ne devait pas être bonne (à moins quil nai mis en place une destruction systématique de tout ce qui ne contenait pas le nom du vénitien). Je ne comprends toujours pas.
1456-57 La carte 1456, la carte 1457
Les deux banqueroutes qui se profilent ne laissent rien présager de bon.
Je me contenterai de résumer :
1458 La carte
Deux pestes coupent net les avances expansionnistes du vénitien et me donnent un peu dair (Sans cela, jétais mort)
Attention : deuxième calamité qui tombe et celle là est pire que la première. Alors que je pense pouvoir remonter et quil est impossible que le Napolitain puisse éliminer le français, en supposant que lintéressé ait un tant soi peu capable de lire les règles (mais sait-il lire, vu la densité de son courrier, jai des doutes), le missile frappe.
Malgré tous les avertissement envoyés, le napolitain se lance dans un emprunt aussi suicidaire que le milanais pour décapiter le français et me priver dun soutien qui du fait ouvre grand les portes de la victoire au vénitien. Je nappelle pas cela un allié, jappelle cela un chien. Jétais à deux doigts dabandonner, complètement dégoutté. Je suppose quil na pas du bien lire les règles mais je soupçonne plutôt de graves déficiences dans le domaines de larithmétique élémentaire ainsi quune absence quasi totale de logique.
1459 La carte
En particulier quune armée pouvait être construite sur une région même en rébellion. Et aussi la proposition de victoire partagée. Connaissant le Vénitien, je sais quil refusera.
Florence me soutien financièrement mais la volonté ny est plus, cela sen ressent dans nos manières de jouer.
1460 La carte
Avec un Napolitain rendu complètement débile par les chants vénitiens, rien à attendre de lui et le Florentin était comme moi je suppose : résigné. A quoi bon se battre quand le dernier joueur à pouvoir nous aider continue à faire le beau et à se jeter sur les restes que lui laisse généreusement son allié.
Et ça a fini second simplement parce quil sest accroché aux basques du grand vainqueur, jen suis encore malade. Jespère quil naura pas la prétention de revendiquer une once de stratégie personnelle, ni une quelconque initiative dans cette " glorieuse " seconde place.
Mon avis sur mes adversaires :
La France :
Un bon soutien, moral surtout parce que pour ce qui est des opérations sur le terrain, ce fut très dur pour lui et nous navons eu que peu de possibilité de jeu. Au moment ou on pouvait remonter et commencer enfin une vrai partie de diplo, le napolitain se dit quil ne peut pas laisser son maître en danger et se suicide courageusement. Diplomatie possible avec lui.
Florence :
Brillante entrée en matière et bon challenger pour la victoire. Aurait mérité de gagner. Diplomatie possible avec lui amis au bout dun long moment (chacun ses problèmes).
Le Pape :
Mauvais départ mais il en faut un. Pas eu le temps de lui parler.
Naples :
Ha bon? ? ? yavait un joueur ? ? ? Comprends pas, je croyais que cétais le vénitien qui poussait les pions. Un sourd et un muet au dernier degrés, en tout cas. Leuthanasie, je ne vois plus que ça.
Je précise que, au cas où certains trouveraient mes termes pour le décrire un peu dur, je lui ai déjà dit ma manière de penser sur sa manière de jouer. Il na même pas daigné me répondre. Diplomatie impossible avec lui.
Le Turque :
Là aussi, pas de joueur. Début de communication prometteur mais de plus en plus absent ensuite. Dommage. Diplomatie possible avec lui mais de courte durée.
Milan :
Un ancien camarade de boulot. Un nouveau aussi qui ma surpris mais a tenté ensuite de se refaire. Bonne communication. Je voulais lui faire découvrir le jeu de diplomatie mais il aurai fallu quil commence avec un diplo classique. Trop de paramètre dans ces règles et je pense que cela la plutôt perturbé. En plus de commencer entouré de 3 vautours, cest pas de chance. Sans rancune ;-). Diplomatie possible avec lui mais aussi de courte durée.
Venise :
Bon, avec le recul, je dois reconnaître une certaine perfection dans le jeu, un stratège hors pair (il avait un petit avantage en ayant pu expérimenter les règles une fois mais cela ne justifie pas tout). Doit encore faire de gros progrès dans la diplomatie. Vers le milieu de la partie, il en devenait totalement prévisible. Je ne dirais pas sur quoi il sest démasqué, je tiens à garder mon avantage sur lui J
Dommage de ne pas avoir pu me battre contre lui à armes égales. Laspect financier ma manqué en permanence et il est vrai que le double de revenu la grandement avantagé, En plus dun xxx (remplacer par le terme adéquat) qui la aidé au delà de ce que jai pu voir dans une partie de diplomatie digne de ce nom.
Bravo donc au vainqueur. Diplomatie possible avec lui mais comme il voulait ma peau, cela nallais pas bien loin.
Charles DALMASSO
Compte rendu de partie : Pays France
Cétait une toute première pour moi. Les grosses deux gros styles de nouveautés ont été pour moi laspect économique et lintroduction du facteur " hasard " (peste, famine, revenu, ) dans les paramètres du jeu.
Même si cétait un partie dessai, jimagine comment a dû être compliqué et ardue la tâche de gérer tout ça, surtout quand les règes doivent être constamment remises en question. Ca en était dailleurs assez irritant au bout dun moment... Maintenant, elles ont perfectionné jen suis sûr.
Merci donc à Jérôme pour ce nouveau défi diplomatique quil ma proposé et où jai fait de mon mieux.
La partie dans son début sétait déroulée en ma faveur, mais plusieurs coûteuses calamités mont rappelé dêtre plus modestes dans mes stratégies. Sans parler de la logique de mon ennemi " inattendu" qui ma sans cesse échappé. Difficile de prévoir une stratégie militaire adverse quant on ne comprend pas la logique de son général.
Jai choisi la France car elle se situe dans un coin et ne possède que deux ennemis proches (Autriche et Milan). Jai donc préféré la prudence et la sécurité (mmh), au début je voulais surtout prendre un rôle dobservateur et comprendre la dynamique économique du jeu avant de me lancer ouvertement dans la mêlée.
1454
Finalement, Jarrive à placer mes armées en fin dannée au contact de la frontière milanaise. Celui-ci, suite à une attaque surprise de lAutriche, se retourne violemment, sendette à mort, et suicide ainsi ses chances de récupération à long terme. Non seulement celui-ci, sépuise économiquement, mais il démilitarise son front ouest ce qui facilite lavancée de mes armées sur Gen.
Je garde cependant mes réserves quant à mon engagement dans le conflit Autriche-Milan, ne mavançant que timidement sur le territoire milanais.
Ma stratégie à ce niveau était essentiellement de renforcer ma position terrestre et surtout de soutenir un probable assaut contre lest.
La famine et la peste de cette année là ont été vraiment inoffensives, mais ont montré le véritable " hasard " de ce jeu et limpact direct sur les stratégies.
1455 La Carte
Cependant la Corse tombe déjà aux mains du Napolitain qui se place ainsi à deux territoires de mes centres. Je décide alors de prendre les mesures nécessaires tant militairement (ma seule flotte en défense) que diplomatiquement (premier contact avec le florentin contre un encombrant voisin et mis en garde au napolitain).
Florence neutralise le Pape qui devint alors un de mes alliés privilégiés, puisquen contact avec mes deux principaux rivaux : le milanais et le napolitain.
Suite à un accord en lAutriche et Milan, les armées milanaises se retournent sur mon front.
La menace du napolitain devient plus importante en début dannée et sa stratégie dune attaque contre les intérêts français se font plus évidents. Pourtant jai du mal à y croire. Le turc envahissant inexorablement le sud de lItalie, je me dit quil faut gagner du temps pour que la napolitain relâche sa pression sur mes côtes.
Je compte beaucoup sur le soutient dissuasif de Florence et lavancée du turc. Et surtout, je renégocie des accords avec le milanais qui ne lâche pas un morceau dos.
1456 La carte
Florence évolue, hésitant encore à prendre des risques. Jai pourtant besoin de lui pour menacer les territoires du napolitain et lobliger à rentrer chez lui !!!
Cependant, le napolitain réagit plus vite et avec force. La France est envahie en fin dannée, mais le moral est bon car jai de sérieux alliés à ma cause et un seul front à couvrir.
1457 La carte
Le turc est en train de disparaître, aussi, tous mes espoirs reposent désormais sur le florentin.
Les mouvements en fin dannée me sont extrêmement favorables et même une solution de sortie sofferte miraculeusement à moi (destruction obligatoire dune flotte napolitaine). Cependant elle nécessite la coopération du florentin à tout prix.
Celui-ci commence à se servir chez le napolitain. Tout semble donc me sourire.
Tant et si bien, que je prends le risque de métendre à nouveau vers lest pour mouvrir de nouveau déboucher et affronter le vénitien qui se sert allégrement sur les territoires du milanais.
Hélas, je ne comptais pas sur une obstination aveugle du napolitain qui par son manque de logique scandaleux poursuit sa pression sur moi alors quon se sert chez lui. Comment peut-on lancer une attaque aussi virulente sans se rendre compte dune réalité flagrante la base est ATTAQUEE.
Jen conclue rapidement : mon adversaire est un débutant et ne connaît pas grand chose à la stratégie. On ne construit pas une tour sans placer des fondations solides et sûres.
1458 La carte
RRRRaaaaahhhhhh !!! A ce moment, je rage déjà davoir laissé passer une telle opportunité et tombe encore plus profondément dans le désespoir lorsque je vois le napolitain continuer son manège ridicule autour de mes ports alors que le florentin récolte le fruit que jai semé... mais pas assez vite à mon goût!
Désarmé et face à un adversaire qui persiste et signe, je me résous pourtant à poursuivre une guérilla acharné contre lenvahisseur dont la logique méchappe toujours (plus maintenant puisque je nai plus de défense).
Il machève par un coup aussi inattendu que suicidaire, et mécure du même coup par sa naïveté épuisante.
Tiens, prends mes terres comme récompense de ton insistance aveugle et de ton insolente chance
Mon avis sur mes adversaires :
LAutriche:
Une nation qui se positionnait dans le " même sac " que moi, cest à dire prenant et reprenant les mêmes territoires sans cesse. Aussi, il a été facile de sentendre, mais étant trop loin, cette relation sest vite écourtée et aucune action commune na pu être envisagée, nos contacts sont donc restés verbaux. Allié.
Florence :
Peut-être un départ un peu lent. En tout cas, la constitution dun fort noyau central dans son royaume lui donne une aisance pour se développer facilement autour de son territoire. Une des nations qui partait avec les mêmes avantages économiques que Venise. De nombreux problèmes de règles lui ont coûté des mouvements fondamentaux et donc sa progression en territoire napolitain (ouuuiiiiinn!). Un allié précieux.
Le Pape :
Manque dexpérience et de motivation peut-être. Pas de contact.
Naples :
Pas de communication. Aucun mail reçu. Sait-il à quel jeu il a joué ? Illogisme permanent. Exaspérant. Qui la laissé sortir de sa cage ?
Le Turque :
Pas eu de contact. Pas eu le temps.
Milan :
Un joueur motivé, mais très susceptible. Je pense quil aura beaucoup appris de cette partie en attendant, il a prêté loreille et je lai également écouté. Ce fût un réel plaisir de pouvoir sentretenir avec lui, même sil nest pas resté très longtemps. Allié.
Venise :
Je ne sais pas trop quoi penser. Apparemment il connaissait déjà le système économique, ce qui lui donnait un léger avantage pour affronter les évènements surtout avec le double revenu de sa nation.
Cela dit, il a su profiter habilement de sa position, très difficile de début de jeu, pour fondre sur les proies faciles. Des mouvements précis et réfléchis tout le long de la partie. Trop sûr de lui.
Pierre DALMASSO
Compte rendu de partie : Pays Venise
Tous mes remerciements à Jérôme FONTAINE pour avoir organisé ce jeu, adapté les règles, rassemblé les joueurs, pour avoir assuré un arbitrage d'une qualité irréprochable, clair, rapide et pour sa patience mise à rude épreuve dans les nombreuses questions et discutions sur tel ou tel point des règles.
Je vais modestement essayer de vous exposer les idées qui m'ont guidé tout le long de cette partie.
1454
Le départ a été tranquille .Une alliance avec tous mes voisins m'assure un premier développement sans heurt. Au Nord, l'Autriche démilitarise la province de Sla, Au Sud nous nous partageons l'Adriatique avec le Turque et le pacte de non agression avec le Pape conforte ma quiétude.
N'ayant pas d'ennemi à combattre, mon souhait sera d'envahir l'Autriche pour sortir de l'encerclement et m'appuyer sur le coin Nord Est de la carte. Pour cela, je pousse l'Autriche contre Milan et victoire, celle-ci prend la puissante capitale Milan. Je bois du petit lait.
1455 La carte
Au Sud c'est une bagarre générale entre le Turque, Naples et la Papauté. Au Nord la contre attaque de Milan contre l'Autriche est violente et lui coûte un maximum de ducats. Au centre, Florence s'endette pour exterminer très rapidement le Pape et la France, mine de rien, place ses troupes devant Milan.
La situation est très bonne pour moi, alors je mets mon plan à exécution et j'attaque l'Autriche dès le tour de printemps. L'Autriche va s'endetter jusqu'au cou pour repousser mon attaque en automne. Je n'ai pas plus de terre mais mes deux voisins sont ruinés.
1456 La carte
Je mets toutes mes forces restantes contre les deux traîtres : Milan qui se trouve aux portes de Venise et le Turc. Mes flottes prennent le sud de l'Adriatique.
De son coté, Naples repousse l'attaque turque et pille les ports français pourtant loin de ses bases. Florence devient le pays le plus puissant et j'espère qu'il restera mon allié.
A le fin de l'année, mes terres sont peux nombreuses mais mes unités rescapées sont bien placées et contrairement à mes ennemis, je n'ai pas de dette.
1457 La carte
Je profite de la famine et de la banqueroute de Milan ( toutes ses unités sont paralysées pendant un tour) pour repousser ses unités dans les provinces faméliques et pour le tour d'été, il n'aura plus d'unité sur la carte, ses villes seront conquises avant la fin de l'année : Milan est mort !
Le Turque manque de vivacité et se laisse envahir ses villes d'origine, je le tue aussi avant la fin de l'année.
Ah, la bonne année que 1457, j'élimine deux de mes adversaires et je triple le nombre de mes provinces.
L'Autriche gagne aussi quelques terres mais sa banqueroute provoque de nombreuses révoltes et il sera très pénalisé dans ses revenus.
Naples poursuit sa guerre contre la France et gagne des terres? Celle-ci va le repousser, cependant la garnison de Marseille est assiégée. A cause de sa banqueroute Florence stagne mais attaque tout de même le Sicile.
1458 La carte
La France s'allie à l'Autriche pour m'attaquer. Suite aux calamités, je résiste comme je peux avec les rescapés.. Par contre, je consolide mes positions au sud en me rendant maître de toute l'Adriatique de Venise à la Sicile. Je promène mes flottes devant les villes napolitaines mais sans les prendre pour prouver à Naples mes bonnes intentions. Je reste aussi allié avec Florence mais je lui prends une ville qu'il me laisse en gage de bonne entente.
Naples est vraiment un allié fidèle, Marseille tombe et je lui conseille de corrompre une unité française pour prendre sa deuxième ville d'origine, l'éliminer et ensuite prendre tous ses territoires. Pour cela, je lui promets de prendre en charge les intérêt de son emprunt ( la partie sera terminée avant).
Fin 1458 la France est éliminé et j'ai encore perdu un ennemi.
1459 La carte
La bataille fait rage entre Venise et l'Autriche, militairement mais surtout psychologiquement (communiqués de presse, e-mail), c'est la guerre totale entre nous. Cependant, il lui manque des ducats pour financer ses mercenaires, mais heureusement pour lui, Florence lui fait des dons en ducats sonnants et trébuchants. En représailles, je prends le port d'Anc à Florence, le dernier qui lui restait sur l'Adriatique.
Florence envahit les terres de Naples mais sans porter d'attaque fatale. Pourtant c'était possible de prendre ses dernières villes d'origines sans défense. Ce sera sa perte.
Naples récupère les terres françaises.
Au tour d'été, c'est moi qui fait le grand pas, j'emprunte un maximum pour corrompre une flotte florentine et lui prendre Tunis et Palerme.
A la fin de l'année, je m'assure les revenus supplémentaires du Turque et Naples fait de même avec les revenus du Français.
1460 La carte
Alors je tente le tout pour le tout, je démilitarise mes provinces où sévit la famine et j'attaque toutes les villes possible y compris celles où se trouve la famine. Mes ennemis n'ayant, pour une fois, pas deviné mes plans, ceux-ci réussiront et la victoire sera au rendez-vous.
Mon avis sur mes adversaires :
La France :
Très insouciant. Il laisse personne à la maison, alors avec un peu de malchance il perd tout.
Florence :
Très bon au début quand il a éliminé le Pape puis son jeu s'est embrouillé et sa stratégie n'était plus claire.
Le Pape :
Le candide, il s'est laissé surprendre par Florence.
Naples :
Le fidèle second, il n'a pas vu venir ma victoire et a continué son plan sans se poser de question. J'aurais aussi pu l'appeler le silencieux pour son manque de communication.
Le Turque :
Sans consistance, jeu décousu, manque de motivation. Il a facilité ma victoire au moment le plus crucial.
Milan :
Un joueur fougueux et coléreux. Avec lui, ça passe ou ça casse.
L'Autriche :
Excellent joueur, redoutable adversaire et d'une lucidité permanente. Il m'a donné du fil à retordre pendant toute la partie, surtout à la fin.
Guy Humbert
Compte rendu de partie : Pays Florence