Diplomacy Machiavelli Diadoques Sengoku Jeux diplomatiques et Wargames : des jeux par e-mail

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MACHIAVELLI :

LES PORTES DU PARADIS

1. L'Autriche
2. La France
3. Venise
4. Florence

Compte rendu de partie : Pays Autriche

Bravo donc à Jérôme, courageux arbitre de cette partie de test difficile. Ca n’a pas du être évident et l’arbitrage de la partie a été un modèle du genre.

Je vais être franc : je me suis franchement emmerdé dans cette partie et je ne me suis pas vraiment amusé.

J’y ai fait de tout mais du diplo : Rien, nada, que dalle ! ! ! discussion avec le turc, il s’en va. Appel au Napolitain, rien et tape sur un français qui ne peut rien faire d’autre que se défendre en lui empêchant toute possibilité, Le Florentin est trop loin et occupé, un milanais qui n’a fait que passer (mais j’y suis un peu pour quelque chose), le pape n’a fait qu’une apparition et le vénitien qui profite à fond de la situation (mais qui est aussi un bon joueur, je dois le reconnaître).

Evidement, quand on se contente de faire du pousse pion à la napolitaine, c’est plus simple quand on n’a personne en face. Je n’ai pas eu cette chance.

C’était une partie de test mais je préfère l’oublier au plus vite.

Vous constaterez donc que dans mon compte rendu, il n’y a pas grand place à la diplomatie ni même à la stratégie. Je n’ai pas beaucoup pu faire grand chose à part subir, vous aurez donc plus droit à mes impressions qu’à mes plans puisqu’ils ont été réduits à néant par ce qu’il existe de plus dévastateur comme calamité : Les nouveaux joueurs ! ! ! !

1454

  • J’ai pas su choisir alors souvent, je m’en remet à la providence comme cela, je ne regrette pas mon choix (puisque je n’en ai pas).

    Les négociations commencent bien entre mes voisins mais l’éparpillement des forces du milanais me pousse très rapidement à revoir mes plans. Je défie quiconque de ne pas profiter d’une telle aubaine, avec une telle province défendue seulement par une seule armée : 4 de revenu, miam ! !

    Je me dis toutefois que la partie n’est pas encore gagnée et qu’il va falloir que je persuade le français un tantinet frileux pour m’aider. Je n’y arriverait pas seul.

  • 1455 La carte

  • Attention, première frappe d’un nouveau.

    Le Milanais, alors qu’il pouvait construire n’importe où et me contre-attaquer avec des forces encore correctes avec éventuellement le soutien du vénitien se lance dans une dépense totalement suicidaire qui évidemment court-circuite mon avancée. J’ai mis longtemps à m’en remettre car un tel coup n’était profitable, ni à moi à court terme (puisque je perdais une armée et mon avancée), ni à lui à long terme (car il serait dans l’impossibilité de rembourser). J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’une erreur dans la lecture des règles. Faute pardonnée.

    C’est là que j’ai compris que je ne pourrais plus l’emporter, la pression du vénitien, avec qui j’ai des relations plus que mitigées, se fait plus forte. Je tiens à préciser qu’à n’importe quel moment du jeu, je ne lui ai fait confiance ce qui je pense m’a sauvé de nombreuses fois.

    Etant pris à la gorge, je du me résoudre, bien que je répugne à de tels procédé, à me suicider aussi en lançant un emprunt " à la milanaise ".

    Je tente de transiger avec le milanais pour faire une trêve qu’il accepte mais évidemment, ce sera dur de tenir, la confiance n’est plus. Toutefois, nous avons pu progresser ensemble un peu. Je regrette maintenant de m’être trompé de cible si tôt mais c’était trop tentant.

    Evidement, un malheur n’arrivant jamais seul, le turc avec qui j’entendais porter une partie de ma stratégie se fait de plus en plus absent.

    La stratégie du napolitain deviens de plus en plus visible (mais était-ce bien la sienne ?) en même temps qu’incroyable. Son origine ne trompera personne : attaquer le français alors qu’il a encore un adversaire à coté de lui, à qui cela pouvait-il profiter ? Je pense qu’il a du recevoir nos nombreux mails d’avertissement mais je soupçonne que sa boite aux lettres ne devait pas être bonne (à moins qu’il n’ai mis en place une destruction systématique de tout ce qui ne contenait pas le nom du vénitien). Je ne comprends toujours pas.

  • 1456-57 La carte 1456, la carte 1457

  • Que dire des deux années qui suivent :

    Les deux banqueroutes qui se profilent ne laissent rien présager de bon.

    Je me contenterai de résumer :

  •  

    1458 La carte

  • Année à surprise :

    Deux pestes coupent net les avances expansionnistes du vénitien et me donnent un peu d’air (Sans cela, j’étais mort)

    Attention : deuxième calamité qui tombe et celle là est pire que la première. Alors que je pense pouvoir remonter et qu’il est impossible que le Napolitain puisse éliminer le français, en supposant que l’intéressé ait un tant soi peu capable de lire les règles (mais sait-il lire, vu la densité de son courrier, j’ai des doutes), le missile frappe.

    Malgré tous les avertissement envoyés, le napolitain se lance dans un emprunt aussi suicidaire que le milanais pour décapiter le français et me priver d’un soutien qui du fait ouvre grand les portes de la victoire au vénitien. Je n’appelle pas cela un allié, j’appelle cela un chien. J’étais à deux doigts d’abandonner, complètement dégoutté. Je suppose qu’il n’a pas du bien lire les règles mais je soupçonne plutôt de graves déficiences dans le domaines de l’arithmétique élémentaire ainsi qu’une absence quasi totale de logique.

  • 1459 La carte

  • Guerre totale. Au point ou j’en suis, j’en profite pour relire les règles et découvre quelques coup que j’aurai pu tenter plus tôt.

    En particulier qu’une armée pouvait être construite sur une région même en rébellion. Et aussi la proposition de victoire partagée. Connaissant le Vénitien, je sais qu’il refusera.

    Florence me soutien financièrement mais la volonté n’y est plus, cela s’en ressent dans nos manières de jouer.

  • 1460 La carte

  • Contrairement à ce qu’a pu écrire le vénitien, il m’était tout à fait connu qu’il ne lui manquait que 2 villes pour gagner. Mais avec quoi pouvais-je m’y opposer (Je pense qu’il a du oublier qu’il pouvais venir les prendre chez moi aussi, avec son armée qui en valait 2, il pouvait me prendre Tyr ou Car sans problème).

    Avec un Napolitain rendu complètement débile par les chants vénitiens, rien à attendre de lui et le Florentin était comme moi je suppose : résigné. A quoi bon se battre quand le dernier joueur à pouvoir nous aider continue à faire le beau et à se jeter sur les restes que lui laisse généreusement son allié.

    Et ça a fini second simplement parce qu’il s’est accroché aux basques du grand vainqueur, j’en suis encore malade. J’espère qu’il n’aura pas la prétention de revendiquer une once de stratégie personnelle, ni une quelconque initiative dans cette " glorieuse " seconde place.

    Mon avis sur mes adversaires :

    La France :

    Un bon soutien, moral surtout parce que pour ce qui est des opérations sur le terrain, ce fut très dur pour lui et nous n’avons eu que peu de possibilité de jeu. Au moment ou on pouvait remonter et commencer enfin une vrai partie de diplo, le napolitain se dit qu’il ne peut pas laisser son maître en danger et se suicide courageusement. Diplomatie possible avec lui.

    Florence :

    Brillante entrée en matière et bon challenger pour la victoire. Aurait mérité de gagner. Diplomatie possible avec lui amis au bout d’un long moment (chacun ses problèmes).

    Le Pape :

    Mauvais départ mais il en faut un. Pas eu le temps de lui parler.

    Naples :

    Ha bon? ? ? y’avait un joueur ? ? ? Comprends pas, je croyais que c’étais le vénitien qui poussait les pions. Un sourd et un muet au dernier degrés, en tout cas. L’euthanasie, je ne vois plus que ça.

    Je précise que, au cas où certains trouveraient mes termes pour le décrire un peu dur, je lui ai déjà dit ma manière de penser sur sa manière de jouer. Il n’a même pas daigné me répondre. Diplomatie impossible avec lui.

    Le Turque :

    Là aussi, pas de joueur. Début de communication prometteur mais de plus en plus absent ensuite. Dommage. Diplomatie possible avec lui mais de courte durée.

    Milan :

    Un ancien camarade de boulot. Un nouveau aussi qui m’a surpris mais a tenté ensuite de se refaire. Bonne communication. Je voulais lui faire découvrir le jeu de diplomatie mais il aurai fallu qu’il commence avec un diplo classique. Trop de paramètre dans ces règles et je pense que cela l’a plutôt perturbé. En plus de commencer entouré de 3 vautours, c’est pas de chance. Sans rancune ;-). Diplomatie possible avec lui mais aussi de courte durée.

    Venise :

    Bon, avec le recul, je dois reconnaître une certaine perfection dans le jeu, un stratège hors pair (il avait un petit avantage en ayant pu expérimenter les règles une fois mais cela ne justifie pas tout). Doit encore faire de gros progrès dans la diplomatie. Vers le milieu de la partie, il en devenait totalement prévisible. Je ne dirais pas sur quoi il s’est démasqué, je tiens à garder mon avantage sur lui J

    Dommage de ne pas avoir pu me battre contre lui à armes égales. L’aspect financier m’a manqué en permanence et il est vrai que le double de revenu l’a grandement avantagé, En plus d’un xxx (remplacer par le terme adéquat) qui l’a aidé au delà de ce que j’ai pu voir dans une partie de diplomatie digne de ce nom.

    Bravo donc au vainqueur. Diplomatie possible avec lui mais comme il voulait ma peau, cela n’allais pas bien loin.

    Charles DALMASSO

  • Compte rendu de partie : Pays France

    C’était une toute première pour moi. Les grosses deux gros styles de nouveautés ont été pour moi l’aspect économique et l’introduction du facteur " hasard " (peste, famine, revenu,…) dans les paramètres du jeu.

    Même si c’était un partie d’essai, j’imagine comment a dû être compliqué et ardue la tâche de gérer tout ça, surtout quand les règes doivent être constamment remises en question. Ca en était d’ailleurs assez irritant au bout d’un moment... Maintenant, elles ont perfectionné j’en suis sûr.

    Merci donc à Jérôme pour ce nouveau défi diplomatique qu’il m’a proposé et où j’ai fait de mon mieux.

    La partie dans son début s’était déroulée en ma faveur, mais plusieurs coûteuses calamités m’ont rappelé d’être plus modestes dans mes stratégies. Sans parler de la logique de mon ennemi " inattendu" qui m’a sans cesse échappé. Difficile de prévoir une stratégie militaire adverse quant on ne comprend pas la logique de son général.

    J’ai choisi la France car elle se situe dans un coin et ne possède que deux ennemis proches (Autriche et Milan). J’ai donc préféré la prudence et la sécurité (mmh), au début je voulais surtout prendre un rôle d’observateur et comprendre la dynamique économique du jeu avant de me lancer ouvertement dans la mêlée.

     

    1454

  • Les premiers contacts avec l’autrichien et le milanais sont favorables. Pour l’instant je regarde lequel pourra le plus m’apporter et surtout lequel se place dans une situation intéressante pour être soutenue par la France.

    Finalement, J’arrive à placer mes armées en fin d’année au contact de la frontière milanaise. Celui-ci, suite à une attaque surprise de l’Autriche, se retourne violemment, s’endette à mort, et suicide ainsi ses chances de récupération à long terme. Non seulement celui-ci, s’épuise économiquement, mais il démilitarise son front ouest ce qui facilite l’avancée de mes armées sur Gen.

    Je garde cependant mes réserves quant à mon engagement dans le conflit Autriche-Milan, ne m’avançant que timidement sur le territoire milanais.

    Ma stratégie à ce niveau était essentiellement de renforcer ma position terrestre et surtout de soutenir un probable assaut contre l’est.

    La famine et la peste de cette année là ont été vraiment inoffensives, mais ont montré le véritable " hasard " de ce jeu et l’impact direct sur les stratégies.

  • 1455 La Carte

  • Cette année va voir un revirement de situation comme il en existe peu dans le genre. Alors que la guerre Autriche-Milan fait rage. Mes armées s’engagent plus profondément dans le dos du milanais, lui créant ainsi un deuxième front.

    Cependant la Corse tombe déjà aux mains du Napolitain qui se place ainsi à deux territoires de mes centres. Je décide alors de prendre les mesures nécessaires tant militairement (ma seule flotte en défense) que diplomatiquement (premier contact avec le florentin contre un encombrant voisin et mis en garde au napolitain).

    Florence neutralise le Pape qui devint alors un de mes alliés privilégiés, puisqu’en contact avec mes deux principaux rivaux : le milanais et le napolitain.

    Suite à un accord en l’Autriche et Milan, les armées milanaises se retournent sur mon front.

    La menace du napolitain devient plus importante en début d’année et sa stratégie d’une attaque contre les intérêts français se font plus évidents. Pourtant j’ai du mal à y croire. Le turc envahissant inexorablement le sud de l’Italie, je me dit qu’il faut gagner du temps pour que la napolitain relâche sa pression sur mes côtes.

    Je compte beaucoup sur le soutient dissuasif de Florence et l’avancée du turc. Et surtout, je renégocie des accords avec le milanais qui ne lâche pas un morceau d’os.

  • 1456 La carte

  • Cette année commence plutôt mal puisque l’armada napolitaine atteint les côtes françaises et une peste élimine une de mes précieuses armées en défense. Seul, point positif, j’établie rapidement un accord avec le milanais et me lance dans le début d’une défense acharnée de mes côtes, que je pensais sans difficulté.

    Florence évolue, hésitant encore à prendre des risques. J’ai pourtant besoin de lui pour menacer les territoires du napolitain et l’obliger à rentrer chez lui !!!

    Cependant, le napolitain réagit plus vite et avec force. La France est envahie en fin d’année, mais le moral est bon car j’ai de sérieux alliés à ma cause et un seul front à couvrir.

  • 1457 La carte

  • La peste continue de m’éliminer mes armées (mes ducats partent en fumée). Si bien, que je n’arrive toujours pas à être en surnombre du napolitain qui se contente de me prendre et reprendre mes territoires. Ce jeu va continuer longtemps et je sollicite une aide extérieure qui tarde… ma seule chance.

    Le turc est en train de disparaître, aussi, tous mes espoirs reposent désormais sur le florentin.

    Les mouvements en fin d’année me sont extrêmement favorables et même une solution de sortie s’offerte miraculeusement à moi (destruction obligatoire d’une flotte napolitaine). Cependant elle nécessite la coopération du florentin à tout prix.

    Celui-ci commence à se servir chez le napolitain. Tout semble donc me sourire.

    Tant et si bien, que je prends le risque de m’étendre à nouveau vers l’est pour m’ouvrir de nouveau déboucher et affronter le vénitien qui se sert allégrement sur les territoires du milanais.

    Hélas, je ne comptais pas sur une obstination aveugle du napolitain qui par son manque de logique scandaleux poursuit sa pression sur moi alors qu’on se sert chez lui. Comment peut-on lancer une attaque aussi virulente sans se rendre compte d’une réalité flagrante… la base est ATTAQUEE.

    J’en conclue rapidement : mon adversaire est un débutant et ne connaît pas grand chose à la stratégie. On ne construit pas une tour sans placer des fondations solides et sûres.

  • 1458 La carte

  • Hélas, trop de réflexion ou trop de pression, le pire arriva, une mauvaise coordination avec le florentin et une peste malchanceuse me font passer le pire tour de la partie. Là ou le napolitain DEVAIT perdre 1 flotte, je perds 3 armées par calamité.

    RRRRaaaaahhhhhh… !!! A ce moment, je rage déjà d’avoir laissé passer une telle opportunité et tombe encore plus profondément dans le désespoir lorsque je vois le napolitain continuer son manège ridicule autour de mes ports alors que le florentin récolte le fruit que j’ai semé... mais pas assez vite à mon goût!

    Désarmé et face à un adversaire qui persiste et signe, je me résous pourtant à poursuivre une guérilla acharné contre l’envahisseur dont la logique m’échappe toujours (plus maintenant puisque je n’ai plus de défense).

    Il m’achève par un coup aussi inattendu que suicidaire, et m’écœure du même coup par sa naïveté épuisante.

    Tiens, prends mes terres comme récompense de ton insistance aveugle et de ton insolente chance…

    Mon avis sur mes adversaires :

    L’Autriche:

    Une nation qui se positionnait dans le " même sac " que moi, c’est à dire prenant et reprenant les mêmes territoires sans cesse. Aussi, il a été facile de s’entendre, mais étant trop loin, cette relation s’est vite écourtée et aucune action commune n’a pu être envisagée, nos contacts sont donc restés verbaux. Allié.

    Florence :

    Peut-être un départ un peu lent. En tout cas, la constitution d’un fort noyau central dans son royaume lui donne une aisance pour se développer facilement autour de son territoire. Une des nations qui partait avec les mêmes avantages économiques que Venise. De nombreux problèmes de règles lui ont coûté des mouvements fondamentaux et donc sa progression en territoire napolitain (ouuuiiiiinn!). Un allié précieux.

    Le Pape :

    Manque d’expérience et de motivation peut-être. Pas de contact.

    Naples :

    Pas de communication. Aucun mail reçu. Sait-il à quel jeu il a joué ? Illogisme permanent. Exaspérant. Qui l’a laissé sortir de sa cage ?

    Le Turque :

    Pas eu de contact. Pas eu le temps.

    Milan :

    Un joueur motivé, mais très susceptible. Je pense qu’il aura beaucoup appris de cette partie en attendant, il a prêté l’oreille et je l’ai également écouté. Ce fût un réel plaisir de pouvoir s’entretenir avec lui, même s’il n’est pas resté très longtemps. Allié.

    Venise :

    Je ne sais pas trop quoi penser. Apparemment il connaissait déjà le système économique, ce qui lui donnait un léger avantage pour affronter les évènements surtout avec le double revenu de sa nation.

    Cela dit, il a su profiter habilement de sa position, très difficile de début de jeu, pour fondre sur les proies faciles. Des mouvements précis et réfléchis tout le long de la partie. Trop sûr de lui.

    Pierre DALMASSO

  • Compte rendu de partie : Pays Venise

    Tous mes remerciements à Jérôme FONTAINE pour avoir organisé ce jeu, adapté les règles, rassemblé les joueurs, pour avoir assuré un arbitrage d'une qualité irréprochable, clair, rapide et pour sa patience mise à rude épreuve dans les nombreuses questions et discutions sur tel ou tel point des règles.

    Je vais modestement essayer de vous exposer les idées qui m'ont guidé tout le long de cette partie.

    1454

  • Venise est de loin mon pays préféré. Il possède deux avantages sur ses voisins : De forts revenus et la ville de Venise très difficile à prendre.

    Le départ a été tranquille .Une alliance avec tous mes voisins m'assure un premier développement sans heurt. Au Nord, l'Autriche démilitarise la province de Sla, Au Sud nous nous partageons l'Adriatique avec le Turque et le pacte de non agression avec le Pape conforte ma quiétude.

    N'ayant pas d'ennemi à combattre, mon souhait sera d'envahir l'Autriche pour sortir de l'encerclement et m'appuyer sur le coin Nord Est de la carte. Pour cela, je pousse l'Autriche contre Milan et victoire, celle-ci prend la puissante capitale Milan. Je bois du petit lait.

  • 1455 La carte

  • Les premières calamités ne sont pas méchantes et ne gênent personne.

    Au Sud c'est une bagarre générale entre le Turque, Naples et la Papauté. Au Nord la contre attaque de Milan contre l'Autriche est violente et lui coûte un maximum de ducats. Au centre, Florence s'endette pour exterminer très rapidement le Pape et la France, mine de rien, place ses troupes devant Milan.

    La situation est très bonne pour moi, alors je mets mon plan à exécution et j'attaque l'Autriche dès le tour de printemps. L'Autriche va s'endetter jusqu'au cou pour repousser mon attaque en automne. Je n'ai pas plus de terre mais mes deux voisins sont ruinés.

  • 1456 La carte

  • La peste ravage la moitié de mes armées, Milan et le Turc s'allient à l'Autriche contre moi et Florence mon nouveau voisin reste le seul voisin non agressif.

    Je mets toutes mes forces restantes contre les deux traîtres : Milan qui se trouve aux portes de Venise et le Turc. Mes flottes prennent le sud de l'Adriatique.

    De son coté, Naples repousse l'attaque turque et pille les ports français pourtant loin de ses bases. Florence devient le pays le plus puissant et j'espère qu'il restera mon allié.

    A le fin de l'année, mes terres sont peux nombreuses mais mes unités rescapées sont bien placées et contrairement à mes ennemis, je n'ai pas de dette.

  • 1457 La carte

  • Grande famine dans la plaine du Pô. Banqueroute de Milan au printemps, de Florence l'été et de l'Autriche en automne.

    Je profite de la famine et de la banqueroute de Milan ( toutes ses unités sont paralysées pendant un tour) pour repousser ses unités dans les provinces faméliques et pour le tour d'été, il n'aura plus d'unité sur la carte, ses villes seront conquises avant la fin de l'année : Milan est mort !

    Le Turque manque de vivacité et se laisse envahir ses villes d'origine, je le tue aussi avant la fin de l'année.

    Ah, la bonne année que 1457, j'élimine deux de mes adversaires et je triple le nombre de mes provinces.

    L'Autriche gagne aussi quelques terres mais sa banqueroute provoque de nombreuses révoltes et il sera très pénalisé dans ses revenus.

    Naples poursuit sa guerre contre la France et gagne des terres? Celle-ci va le repousser, cependant la garnison de Marseille est assiégée. A cause de sa banqueroute Florence stagne mais attaque tout de même le Sicile.

  • 1458 La carte

  • Très grande famine chez moi et à Florence puis la peste s'abat sur plusieurs de mes provinces.

    La France s'allie à l'Autriche pour m'attaquer. Suite aux calamités, je résiste comme je peux avec les rescapés.. Par contre, je consolide mes positions au sud en me rendant maître de toute l'Adriatique de Venise à la Sicile. Je promène mes flottes devant les villes napolitaines mais sans les prendre pour prouver à Naples mes bonnes intentions. Je reste aussi allié avec Florence mais je lui prends une ville qu'il me laisse en gage de bonne entente.

    Naples est vraiment un allié fidèle, Marseille tombe et je lui conseille de corrompre une unité française pour prendre sa deuxième ville d'origine, l'éliminer et ensuite prendre tous ses territoires. Pour cela, je lui promets de prendre en charge les intérêt de son emprunt ( la partie sera terminée avant).

    Fin 1458 la France est éliminé et j'ai encore perdu un ennemi.

  • 1459 La carte

  • Peu de calamités , ouf !

    La bataille fait rage entre Venise et l'Autriche, militairement mais surtout psychologiquement (communiqués de presse, e-mail), c'est la guerre totale entre nous. Cependant, il lui manque des ducats pour financer ses mercenaires, mais heureusement pour lui, Florence lui fait des dons en ducats sonnants et trébuchants. En représailles, je prends le port d'Anc à Florence, le dernier qui lui restait sur l'Adriatique.

    Florence envahit les terres de Naples mais sans porter d'attaque fatale. Pourtant c'était possible de prendre ses dernières villes d'origines sans défense. Ce sera sa perte.

    Naples récupère les terres françaises.

    Au tour d'été, c'est moi qui fait le grand pas, j'emprunte un maximum pour corrompre une flotte florentine et lui prendre Tunis et Palerme.

    A la fin de l'année, je m'assure les revenus supplémentaires du Turque et Naples fait de même avec les revenus du Français.

  • 1460 La carte

  • La situation est celle-ci : il ne me manque que deux villes pour gagner et il me sera impossible de rembourser mes dettes en 1461ni de tenir mes engagements envers Naples et, cerise sur le gâteau, l'Autrichien à l'idée géniale (pour lui) de proposer une victoire partagée entre Venise et Naples. Bien sur je rejette toute idée de victoire partagée.

    Alors je tente le tout pour le tout, je démilitarise mes provinces où sévit la famine et j'attaque toutes les villes possible y compris celles où se trouve la famine. Mes ennemis n'ayant, pour une fois, pas deviné mes plans, ceux-ci réussiront et la victoire sera au rendez-vous.

    Mon avis sur mes adversaires :

    La France :

    Très insouciant. Il laisse personne à la maison, alors avec un peu de malchance il perd tout.

    Florence :

    Très bon au début quand il a éliminé le Pape puis son jeu s'est embrouillé et sa stratégie n'était plus claire.

    Le Pape :

    Le candide, il s'est laissé surprendre par Florence.

    Naples :

    Le fidèle second, il n'a pas vu venir ma victoire et a continué son plan sans se poser de question. J'aurais aussi pu l'appeler le silencieux pour son manque de communication.

    Le Turque :

    Sans consistance, jeu décousu, manque de motivation. Il a facilité ma victoire au moment le plus crucial.

    Milan :

    Un joueur fougueux et coléreux. Avec lui, ça passe ou ça casse.

    L'Autriche :

    Excellent joueur, redoutable adversaire et d'une lucidité permanente. Il m'a donné du fil à retordre pendant toute la partie, surtout à la fin.

    Guy Humbert

  • Compte rendu de partie : Pays Florence

  • Florence remercie la famine, les rebellions, les banquiers et le français qui l'a lâchement abandonné à son triste sort… quoi ?... Mais non le florentin ne déprime pas!!!! C'est juste que cette nouvelle année 1460 s'annonce plutôt mal pour lui...... Pourtant machiavel n'était -il pas ministre de Florence ???? ;-)