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Les calamités sont une composante essentielle de ce jeu. Celles-ci sont de deux types, la Famine et la Peste.

La Famine :

C'est la moins pénalisante des deux. Elle sévit les tours de printemps. Si elle annule les revenus des provinces touchées, il est possible d'éviter les éliminations d'unités en quittant les lieux ou en finançant l'apport de denrées au coût de trois ducats par province.

La Peste :

C'est vraiment une calamité très pénible à Machiavelli. Son effet est immédiat. Les unités touchées sont détruites, elles laissent un grand vide au tour d'automne.

Le Tirage :

On lance deux dés et on fait la somme :

2 ou 3 pas de calamité

4 ou 6 une ligne touchée

5 ou 7 une colonne touchée

de 8 à 12 une ligne et une colonne touchées.

La répartition des calamités n'est pas équitable sur l'ensemble de la carte : les provinces maritimes ne sont jamais touchées, les terres peuvent subir les calamités avec une malchance allant de 1,9% à 11,6% ( voir les tableaux ci-dessous).

Les provinces maudites sont Fornovo pour la famine et Tunis pour la peste. Cependant, en observant les deux cartes, il est possible de voir des zones plus ou moins touchées que les autres.

La Stratégie :

Si les calamités sont pénibles à vivre pour soi-même, elles le sont tout autant pour les autres joueurs. Alors, si votre voisin est en difficulté avec ses unités décimées, n'hésitez pas à en profiter pour déclencher une bonne guerre qui va vous faire gagner des terres. Il faudra pour cela prévoir le coup et placer quelques unités en embuscades.

Dans la partie numéro 1, deux joueurs se sont fait éliminer suite à des calamités qui avaient touché leurs villes de départ et qui se sont vu envahir par un voisin profitant de la bonne occasion.

Guy Humbert

le 6 janvier 2002