COMMENTAIRES DES JOUEURS
Turquie
: Raphael ZUBER
En début de partie je contacte les autres dirigeants pour tâter le terrain et voir si possible de quel bois cette partie sera faite, mais comme toujours mon occupation principale est d'éviter que trop de monde veuille ma peau. Cela me réussit plutôt bien puisque l'Autriche me semble favorable, que l'Italie semble vouloir nuire à cette même Autriche, et surtout parce que le tsar veut à tout prix une alliance avec moi sans rechigner sur les coûts. De bon pré-requis pour un développement rapide et viser vers un milieu de partie prometteur. Sauf que, à la fin de l'automne, c'est un petit patatras qui me surprend. L'archiduc a joué avec brillo le bluff de la non défense de ses centres pour réussir contre toute attente après un printemps difficile à acquérir cinq centres. J'hésite, le plan était bien d'attaquer en compagnie de la Russie, mais là... Si seulement il avait osé prendre Budapest ou même Vienne, on aura eu carte blanche. Mais là, il suffisait que l'Italie se range du côté de l'Autriche (et je ne le voyais pas faire autre chose s'il ne voulait pas être la prochaine victime) pour nous bloquer sérieusement. Du coup, je prends le partie d'une partie plus sûre et scelle mon alliance avec l'archiduc. La suite est une partie assez rondement menée, la Russie est rapidement éliminée, et au sud nous stabilisons puis progressons pas à pas pour envahir la botte italienne. Le seul bémol est que nous ne pouvons empêcher l'alliance franco-anglaise de trop progresser en Allemagne. J'aurais aimé garder une Allemagne forte, il y a même eu quelques mots au sujet d'une alliance à trois qui dans les faits à eu lieu (ou pour le moins mon comparse autrichien aida du mieux possible le kaiser avec tout mon soutien psychologique ;)). Hélas, je n'arrive pas assez vite au nord, et si par chance je freine un peu l'Angleterre en avançant même jusqu'en Norvège (une belle erreur anglaise que de permettre cela !), cela est bien trop tard pour permettre à l'Allemagne de se pas se voir réduire au strict minimum. Conscient que le nord va être vite bloquer, nous essayons encore avec l'archiduc d'améliorer notre position en méditerranée, mais les renforts arrivent juste à temps et bloque la situation de ce côté-ci... Si nous avons bien de nombreuses flottes, les mers ne sont pas assez spacieuses pour y installer notre armada. Le front est réduit et la nulle ne fait plus de doute. En conclusion, cette partie confirme mes lointains souvenirs: l'alliance austro-turc est intéressante à jouer mais a du mal à gagner. Entre la position encastrée des alliés et la distance des éventuels renforts Turcs vers le front, elle manque de rapidité pour passer la ligne de nullité à temps. Cette partie confirme aussi que l'alliance franco-anglaise a vraiment une aisance à obtenir la partie nulle même avec une minorité des centres. Tout cela étant dit, une partie très sympathique, merci à tous, et encore merci à Guy pour l'arbitrage.
Comme d'habitude
le début de partie a été difficile. Je suis attaqué
par deux de mes voisins, la Russie et l'Italie.
France : Etienne MASSON Merci bien sur à
Guy pour son arbitrage La partie: Mais dès 1902 L 'Italie par de manque de réussite à l'est décide de faire du tourisme en Espagne. Cette incursion est vite repoussée par voie militaire et diplomatique, mais elle me fait perdre du temps par rapport à la menace germanique .Il me faudra attendre 1904 pour résorber son incursion sur mon territoire. Celle ci a été permise par l'invasion de L'Allemagne par son ex allié autrichien que j 'avais quelque peu provoqué. Il faudra attendre 1907 pour assister à la prise de Kiel dernier FESTE allemand digne de Verdun. Les relations avec l 'Angleterre ne cessèrent de s'amplifier et l'alliance se solidifier. Pendant ce temps la force du mal, les meutes austro-turcs de janissaires hussards et autres bachibouzouks grossissaient et razziaient l'Europe orientale jusqu'à mettre à sac Rome!. Face à cette menace deux stratégies: la diplomatie échoua nous tentions de retourner le sultan contre l'empereur ( ce que je pensais avoir réussi au printemps 1906, en lui offrant les clefs de l'Italie ); et la mobilisation maritime être capable de le contenir en Méditerranée par des créations et des renforts atlantiques (c'est pour cela que je n'ai ouvert les portes de l'Italie qu'au moment ou notre armada commençait à être suffisamment puissante à l'automne 1905). Cette stratégie a failli échouer en 1907, tout c'est joué à un tour près. Angleterre : Gérard CURRAT Dans un 1er temps
l'Angleterre n'a pas le choix de s'assurer la Paix avec le France pour
circuler plus ou moins librement dans la Manche. |
JOUEUR
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PAYS
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JOUEUR
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PAYS
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Max CHOUZIER
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ITALIE |
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Gérard CURRAT
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ANGLETERRE 7 centres (pas de ch.) + KIE - STP |
Patrick COLLARD
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ALLEMAGNE |
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Paul DAVID
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RUSSIE |
Raphaël ZUBER
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TURQUIE 11 centres (+1) + STP |
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Pierre-Luc
BAZIN
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AUTRICHE
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Etienne MASSON
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FRANCE 8 centres (pas de ch.) |
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Guy
HUMBERT
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ARBITRE DEVOUE |
Commentaires de l'arbitre : Bravo à tous les joueurs pour cette belle partie
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